L’AAMA aux Journées du Patrimoine 2021 au Musée de l’Air

La rentrée a eu l’effet d’une relance de nos activités envers le Musée de l’Air.

Certes, nous étions déjà sollicités par le Musée pour la Nuit des étoiles en août dernier, mais nous attendions surtout les Journées du Patrimoine (18 & 19 septembre 2021), avec l’ouverture des réserves de Dugny. Nous savons qu’à ce moment là, c’est la rentrée !

Devançant la demande, notre vice-président Frédéric Buczko, en charge des animateurs AAMA, a lancé l’appel bien avant la fin août.

 

Nous avons pu ainsi mobiliser 17 membres pour les deux journées.

 

C’est aux réserves de Dugny que nos animateurs ont exécuté leurs missions, qu’ils savent parfaitement gérer. Comme ce fut dernièrement le cas en 2020 et en 2019.

Prêt !

C’est parti !

Nos bénévoles étaient à l’accueil, aux côtés du personnel du Musée, ou bien disséminés sur le site, renseignant et orientant les visiteurs.

 

La présence de notre stand à cet endroit a grandement facilité les échanges, de belles rencontres ainsi que la promotion de notre association. Nos Amis ont pu réaliser quelques ventes et même des adhésions.

Notre nouveau bénévole Benjamin accompagnant des visiteurs

Charles et Bruno en gilet rouge avec des visiteurs

Nous avons eu le plaisir d’accueillir deux de nos membres venus présenter leurs ouvrages à côté de nos Pégase, Carnets de l’AAMA, polos

En premier lieu, Patrick Perrier, qui fut aussi accompagnateur AAMA, avait apporté entre autres son dernier livre Les avions des aéro-clubs français. On y découvre tous les appareils, qui peuplent nos terrains d’aviation. Tandis que Georges Ariel Lévy exposait en plus de ses sublimes photos d’un noir intense, le premier tome de son ouvrage A tire d’Aile, dans lequel ses clichés sont remarquables.

Patrick Perrier

Georges Ariel Lévy

 

Nos accompagnateurs, trépignant d’impatience, avaient pour mission de présenter l’atelier de restauration du Musée de l’Air, avec ses différents pôles : entoilage ; chaudronnerie ; menuiserie et mécanique.

Notre accompagnateur et président Alain

Notre accompagnateur et secrétaire adjoint Michel

Notre accompagnateur Dominique

Notre accompagnateur et rédacteur en chef Pégase, Pierre

Notre accompagnateur et trésorier Pierre

Notre accompagnateur Patrick

Plusieurs moteurs et autres belles pièces étaient également exposés à la vue du public.

Puis ils pouvaient contempler, la réplique du Potez 25, qui avance lentement, et l’Invader toujours présent.

Ils pouvaient également découvrir de nouvelles pièces, l’Aérospatiale Corvette ; le planeur Caudron 800 et le Caudron G3.

Potez 25

Corvette

Caudron C800

Caudron G3

Sortant sur le parking extérieur, nos accompagnateurs commentaient les avions exposés. Il y avait le CASA 2111, version espagnole du bombardier Heinkel 111 ; la Caravelle aux couleurs d’Air Provence, qui rejoindra prochainement le tarmac du Musée.

Une autre Caravelle, dite du général de Gaulle et le mythique Constellation eurent droit le samedi à un nettoyage d’entretien tandis qu’un Gloster Meteor démonté, attend d’être prochainement aux bons soins de nos confrères des Ailes Anciennes.

Caravelle dite de de Gaulle

Le Constellation

Gloster Meteor

Boeing 727 FEDEX

DC8 SARIGuE

Caravelle Air Provence

La collation du midi fut, comme elle l’a toujours été à Dugny, un bon moment de convivialité entre nos Amis, qui naturellement ne laissaient pas les postes vacants.

C’est vrai que les conversations tournaient principalement autour de l’aviation. Sauf, lorsqu’un de nos membre, Eric Naud, est venu nous saluer et que la conversation s’est élevée dans l’espace. Il n’est pas inconnu de notre association, ayant déjà publié un article dans notre revue Pégase et il est en cours d’écriture pour un autre.

Georges Ariel Lévy a lui délaissé quelques temps notre stand, pour venir discuter avec nos Amis, de meetings aériens !

On est tous des fanas !

La pause

Avec Eric Naud (debout)

Avec Georges Ariel Lévy (debout)

Marie-Laure Griffaton

 

Mais nos Amis ont eu une rude concurrence.

 

Le personnel de la conservation du Musée, avec en tête sa directrice Marie-Laure Griffaton, était à pied d’œuvre pour faire visiter la réserve Jean-Paul Béchat, déjà accessible lors de l’édition de 2020, mais avec beaucoup plus de pièces à admirer cette année.

Plusieurs avions en bois et toile, du Deperdussin type B au Pou-du-Ciel en passant par le Voisin LAS ; le Pfalz D XII ; l’hydravion Donnet-Lévêque ou le célèbre SPAD VII de Georges Guynemer.

A l’étage, en plus de deux planeurs, de nombreux uniformes ou combinaisons ont commencé à prendre place après un traitement spécifique. On pouvait voir des étagères remplies de boîtes contenants des objets du XVIIIe ou XIXe siècle, comme des bijoux dits au ballon ou des éventails et également des jouets, avec quelques échantillons montrés au public.

Au rez-de-chaussée, plusieurs nacelles de ballons de la même époque empaquetées pour la conservation ou un nombre incalculable d’ancres de dirigeables s’étalaient devant les yeux ébahis, même pour nos membres.

Sans oublier, des hélices de taille classique ou de taille monumentale !

Marie-Laure Griffaton dans le HT 3000

 

Le Musée proposait surtout une grande nouveauté pour la visite.

Le hangar HT3000, dit hangar tampon, ouvert il y a moins d’un an pour recueillir, en autres, les appareils sortis des anciens halls A & B du Bourget, qui ont dû subir un nettoyage pour enlever les poussières amiantées

Depuis plusieurs semaines, en plus de containers, plusieurs machines ont pris place.

Citons, le Canberra ; l’Alouette III de la Sécurité Civile ; le Breguet Taon ; le F-105 Thunderchief ; un Mirage IV ; deux Mirage III ou le Super Frelon de la Marine Nationale.

Containers

Canberra

Le Carré d’As

Thunderchief

L’Oiseau Canari

 

 

Certainement l’appareil le plus intéressant et le plus historique, le Bernard 191 Oiseau Canari, qui devra subir une cure de jouvence pour être de nouveau exposé.

Le Vautour

 

Une autre machine, que nos membres ont particulièrement appréciée : le SNCASO 4050B Vautour.

 

La restauration de l’avion avait été engagée en 1997 pour se terminer en 2002, grâce au mécénat d’un généreux donateur, Henri Coisne. C’est l’AAMA qui avait géré ce don qui était assorti d’un objectif de formation pour des jeunes et qui fut pleinement atteint.

 

Chaque visite se terminait en évoquant le futur emplacement de la réserve grands formats, de 6000m², qui est prévue pour mettre à l’abri les avions de plus grande envergure. Le Musée démontre ainsi qu’il se préoccupe de la sauvegarde des appareils stockés depuis bien trop longtemps à Dugny, et exposés aux affres des intempéries.

Nos animateurs ont été très heureux de se retrouver pour ce week-end et d’apporter ce soutien au Musée.


 

L’activité n’était pas seulement sur le site des ateliers. Au Bourget, le public était un peu moins nombreux que les années précédentes, mais tout aussi passionné, des petits jusqu’aux plus grands.

 

Comme à l’accoutumée, l’accès aux Concorde, Boeing 747 et Dakota ont rencontré un succès qui ne se dément pas, de même que le Mercure par nos confrères de l’association IT Mercure, dont les visites sont plus occasionnelles.

Ne manquant pas d’idées, le Musée proposait de nombreux bonus pour cette édition 2021.

A commencer par plusieurs visites du Musée agrémentées de commentaires en langue des signes à destination des malentendants.

 

Pour les enfants, des jeux en bois recyclé du monde entier étaient proposés par l’association Les jeux du Monde de Kaloumba, dans une démarche à caractère écologique. Des casques de réalité augmentée permettaient d’embarquer à bord d’avions décollant du porte-avions Charles de Gaulle, ou de la Patrouille de France. A relever également un atelier d’initiation au vocabulaire spatial en langue des signes.

Le Musée faisait découvrir la toute récente restauration des maquettes des fusées Ariane 1 et 5.

S’agissant d’Ariane 1, un échafaudage de 48 mètres avait été édifié, soit la hauteur de la fusée, afin de remplacer des pièces métalliques endommagées, changer quelques 3000 rivets, et refaire toute la peinture, totalisant une surface de 473 m2 et nécessitant le passage de trois couches successives.

 

Repeindre ensuite les différents logos et petits drapeaux que la pollution et les intempéries avaient sérieusement délavés, Ariane 1 étant en place depuis 1979.

 

Un travail tout aussi important a été réalisé à l’intérieur même de la fusée, où de nombreuses pièces de la structure métallique ont dû être remplacées, une échelle de plusieurs centaines de marches ayant été dressée pour permettre le travail des restaurateurs, du sol au sommet.

Les plateformes d’origine en bois, très détériorées, infectées de champignons, se sont vues remplacées par des pièces en résine, permettant par la même occasion la circulation de l’air dans la maquette. Evacuation de plusieurs dizaines kilos de poussière, de rouille, et enfin mise en étanchéité de l’ensemble.

 

Le chantier d’Ariane 5 s’avéra moins complexe, la maquette, en place depuis 1995 se trouvant en meilleur état. Il a toutefois fallu resserrer de nombreux écrous, remplacer des éléments cassés et évacuer de la rouille.

 

Elles ont retrouvé dorénavant leur éclat pour plusieurs années.

Le Musée profita de ce week-end pour ouvrir une troisième exposition temporaire, le 12e Salon officiel des Peintres de l’Air et de l’Espace

Cette association, fondée en 1987, organise tous les deux ans, habituellement lors du Salon du Bourget, sous le patronage du ministère des Armées, une remarquable exposition d’artistes peintres indépendants, présentant des tableaux ayant trait à l’aéronautique ou à l’espace. Certaines œuvres sont criantes de vérité, d’autres étant plus stylisées. Elles seront visibles jusqu’au 31 octobre.

Eric Le Faucheur (AAMA), Frédéric Buczko (Vice-président AAMA)

Remerciement pour les photos à Pierre Brémard, Benjamin Burnet, Pierre Gain et Eric Le Faucheur (AAMA)

Retour vers les actualités de l’AAMA et du Musée.

Taggé , , , , , , , , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

Les commentaires sont fermés.