Sur les réseaux sociaux, le Musée de l’Air a énormément communiqué sur les animations qu’il proposait pour cette 15e édition de la Nuit des musées. Et il y avait énormément d’animations !
Les équipes du marketing et de la communication, menées par leurs directrices respectives, ont parfaitement remplies leur rôle et le résultat était au rendez-vous avec une hausse sensible du nombre de visiteurs. De plus, le public était très familial avec de nombreux enfants. Très encourageant pour les années à venir.
Pour 2019, le Musée a axé le thème sur les années en « 9 », faisant le lien avec le centenaire du Musée de l’Air.
Dans le hall de Seconde Guerre mondiale, un film diffusant des images inédites racontait l’histoire du Bourget et du Musée créé en 1919.
Le planétarium, toujours apprécié, montrait le ciel de 1929, comme pouvait l’observer le pilote-écrivain Antoine de Saint-Exupéry.
Toujours les yeux vers le ciel, observation des astres rappelant l’éclipse solaire de 1999. Mais les cieux avaient décidé de se montrer pudiques en revêtant un épais manteau de nuages.
L’Alouette III vola en 1959. Au-dessus de la bête, un coin lecture, aéronautique, attendait les plus jeunes.
N’oublions pas un coin selfie dans le hall de la Cocarde, où les visiteurs pouvaient endosser quelques accessoires pour être dans la peau d’un militaire de l’armée de l’Air et également un coin coloriage, qui était réservé aux plus jeunes dans le hall Concorde.
1969, année très prolifique avec le premier vol du Concorde, dont nous venons de fêter l’anniversaire, et le premier vol du Boeing 747. Nos volontaires-guides étaient présents pour donner toutes les explications, techniques et historiques, aux visiteurs.
Il y avait du jamais fait ; des jeux de pistes. Enigmes qui ont fait courir nombre d’enfants à la recherche d’indices pour sauver le Musée de l’Air ou chercher les avions avec des noms d’animaux. Mention particulière aux remarquables livrets donnés aux jeunes enquêteurs.
Il y avait de l’inédit ; une présentation du système de contrôle aérien Cautra, remplacé en 1999. Prélude aux futures visites de la tour de contrôle.
Il y avait de l’exceptionnel ; la visite du hall de l’Espace à la lueur d’une lampe torche ! Cette visite a eu tellement de succès quelle sera certainement renouvelée.
Toutes ces animations étaient gratuites, pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Tout était bien cadré. Un briefing pour les animateurs du Musée et de l’AAMA s’est tenu une heure avant l’ouverture de cette soirée.
Et à l’heure dite, trois de nos volontaires-guides, Marie-Françoise Scibilia, Jacques Beaudeaux et Jean-Pierre Lopez se sont rendus dans le hall Concorde pour commencer leurs explications aux visiteurs. Au début ils ont pu constituer des groupes, mais la foule, profitant de la gratuité, prenait la file d’attente qui s’allongeait inexorablement. Nos Amis ont alors privilégié de faire leur commentaires pendant le temps de leur attente. Ils étaient accompagnés par deux bénévoles, Bernard Pastor et Dénys Karakaya, qui accueillaient, ou accompagnaient le public, voire plus.
Pendant ce temps là, deux autres volontaires-guides, Jacques Julien et notre président Alain Rolland, prenaient place dans le Boeing 747 pour donner tous les détails sur le Jumbo Jet.
Nos deux derniers bénévoles, Frédéric Boderlique et Jean-Claude Courbet se tenaient à l’entrée et orientaient le public. Par la suite, ils avaient l’opportunité de se déplacer dans le Musée pour informer les personnes qui les abordaient. C’est l’effet gilet rouge AAMA.
Dès 18 heures, les visiteurs étaient très nombreux, se ruant en premier au Boeing 747, puis aux Concorde et les autres lieux.
Toute la soirée, le Musée et ses équipes ont fortement partagé les animations sur les réseaux sociaux. La directrice Anne-Catherine Robert-Hauglustaine est venue apprécier le travail enthousiasmant du personnel et de l’AAMA en direct. Elle nous a remerciés pour notre implication et a accepté d’être photographiée avec nos Amis.
Nos animateurs ont pu faire une pause en fin de soirée, contents du travail accompli.
Il fallait attendre 21h30 pour que l’évènement prenne enfin son nom de Nuit des musées. C’était d’ailleurs plus par un nuage très menaçant que par le coucher du soleil, qui fut invisible. Seule ombre au tableau, les années impaires, années du salon du Bourget, les avions disposés sur le tarmac ont déjà migrés vers Dugny. Donc, l’effet nocturne de voir des appareils juste sous les étoiles n’est pas pour cette édition, au contraire de 2018.
Malgré cela, l’ambiance est totalement différente lorsque la nuit est installée et la vision des halls par l’extérieur est sublime. Aucune photographie ne pourra rendre cet effet. Seul moyen, venir en 2020 !
L’association des Amis du Musée de l’Air remercie ses 9 membres pour leur implication durant ces quelques heures, tardives.
Frédéric Buczko (AAMA)
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