La Nuit des musées 2021

Nombreux sont les passionnés des choses de l’air et de l’espace qui connaissent le Musée de l’Air au Bourget… Mais peu d’entre eux le connaissent de nuit !

 

Le 3 juillet 2021 eut lieu la Nuit des musées : de 18h à 23h.

Il était alors possible de découvrir ou de redécouvrir le Musée sous un aspect inédit.

Le soleil couchant donne aux avions des teintes inédites, et les dernières lueurs du jour créent des jeux de lumière complexes sur les verrières des chasseurs ou les rangées de hublots des avions de ligne… Côté halls, les lumières, non opérationnelles de jour, donnent du relief et de l’éclat aux appareils.

Un véritable spectacle pour les photographes ou les passionnés et curieux déambulant dans le Musée. En tout cas, une chose est sûre : il y avait foule !

Dès 18h, une grande file d’attente se dessinait devant l’aérogare Labro.

Pendant leur attente, les gens pouvaient admirer cet imposant bâtiment et son style Art-déco. Le Covid n’a pas repoussé les visiteurs, visiblement heureux de retrouver les lieux. Et pour cause, ce ne sont pas seulement la beauté des aéronefs et l’ambiance feutrée du Musée qui a attiré la foule, mais aussi les nombreuses animations prévues au programme.

Avion incontournable quand il s’agit de la poste de nuit : le Caudron Simoun

 

Deux visites guidées étaient proposées, toutes deux orientées sur le thème de la nuit.

La première évoquait le transport du courrier de nuit. Des débuts de ce service au sortir de la Première Guerre mondiale grâce à Pierre-Georges Latécoère, en passant par les pilotes de La Ligne, tels qu’Antoine de Saint-Exupéry ou Henri Guillaumet ainsi que leurs machines. Les visiteurs ont pu découvrir cette grande épopée qui marqua l’Histoire de l’aéronautique mondiale.

L’atelier carte postale, sur la mezzanine du hall de l’Entre-deux-guerres

 

A la fin de ce parcours, les personnes étaient conviées à un atelier écriture de carte postale.

Étaient mis à leur disposition des cartes décorées à l’effigie des appareils qui servirent à la Postale (Breguet XIV des Lignes Latécoère, Caudron Simoun d’Air Bleu, Douglas DC-3 d’Air France) ainsi qu’un timbre personnalisé du Musée de l’Air et de l’Espace.

Cet atelier, majoritairement à destination des enfants, leur permit de découvrir ou redécouvrir l’art d’écrire des cartes postales à leurs proches. Tradition de vacances tombée en désuétude avec l’essor du téléphone portable et d’internet…

Les débuts du vol de nuit

 

L’autre visite guidée, intitulée Hymne à la Nuit, retrace l’histoire des vols de nuit.

Déjà lors de la Première Guerre mondiale, les bombardiers allemands volaient à l’abri de la nuit, tandis que des appareils alliés tentaient de leur donner la chasse.

Un des vols de nuit figurant dans la visite n’est autre que le vol du prototype Concorde 001 du 30 juin 1973 au-dessus de l’Afrique afin de chasser l’éclipse totale du Soleil qui se déroulait. La vitesse supersonique de l’appareil permit de faire la plus longue observation d’éclipse totale jamais opérée : 74 minutes.

A la recherche des lunes de Jupiter au télescope, dans la Grande Galerie

 

Une animation inédite et singulière prit place sur la mezzanine de la Grande Galerie.

Les télescopes, habituellement utilisés pendant la Nuit des étoiles pour permettre l’observation du ciel, étaient affectés à une autre tâche tout aussi spatiale. Les volontaires curieux étaient chargés de trouver les lunes de Jupiter… qui n’étaient cette fois-ci pas dans le ciel autour de leur planète, mais cachées parmi les appareils de la Grande Galerie.

Une fois découvertes, ces lunes permettaient de déchiffrer le code pour ouvrir un coffre-fort dans lequel étaient cachés des goodies que les visiteurs victorieux pouvaient arborer fièrement.

Vol de nuit en simulateur

 

Autre animation gratuite de la soirée ; le simulateur de vol.

Avec cependant une petite subtilité : le vol était de nuit, histoire d’être en phase avec le thème de la soirée.

Petits et grands ont pu découvrir comment se pilote un avion sur ses trois axes, ou encore les actions élémentaires à opérer pour décoller et atterrir telles que la sortie des volets ou du train d’atterrissage. Malgré les conseils prodigués par l’instructeur de la séance, quelques crashes étaient à déplorer, fort heureusement sans casse !

Les animations habituelles étaient maintenues et gratuites pour tous les visiteurs.

Le planétarium permettait de découvrir le ciel nocturne. Cette animation a été prise d’assaut et la file d’attente fut longue. Cela était de même pour monter dans les deux Concorde, véritables attractions du Musée. Ces appareils aux traits futuristes et aux performances à couper le souffle font clairement l’unanimité auprès des passionnés ou des simples curieux.

La file aux Concorde

La file pour le planétarium

Enfin, toujours dans le thème des jeux de lumière et des ambiances obscures, les visiteurs pouvaient découvrir l’exposition Bijoux de Mécanique d’Axel Ruhomaully, proposant des clichés inédits des appareils du Musée, sous une lumière atypique permettant d’apprécier encore plus ces objets.

Cette Nuit des musées 2021 a été le premier grand événement destiné au grand public au Musée de l’Air depuis la réouverture des lieux de culture fin mai. Celui-ci a su attirer beaucoup de monde, grâce à un large choix d’animations pour tous les publics.

Dénys Karakaya (AAMA – élève-ingénieur à l’IPSA Paris)

Retour vers les actualités de l’AAMA et du Musée.

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