La Nuit des étoiles 2020

Cette Nuit des étoiles 2020 s’annonçait sous de bons auspices malgré la crise sanitaire. La communication du Musée de l’Air avait bien fait les choses et de nombreux médias s’étaient fait l’écho de l’événement, en cette période de disette culturelle. De plus la canicule dissuadait d’aller retrouver Morphée trop tôt surtout que les prévisions météo annonçaient un ciel dégagé. Un petit moment d’inquiétude tout de même à ce sujet, un voile nuageux persistant s’était installé depuis le milieu d’après-midi, mais qui s’est finalement dissipé vers 20h30.

Au total 3 000 entrées, ce qui est moins que l’édition 2019, mais compte tenu du contexte sanitaire ce chiffre est à considérer comme un succès. A noter que l’AAMA, n’ayant pas été sollicitée car les visites guidées n’étaient pas au programme, ne contribuait pas à la soirée.

A partir de 19h30, le parking devant l’aérogare affiche complet, et de nombreux candidats visiteurs doivent se mettre en quête d’une place aux alentours du Musée pour stationner leur véhicule.

A l’entrée du Musée, la file d’attente reste raisonnable, et les visiteurs venus souvent en famille découvrent la Grande Galerie que certains parcourent émerveillés, même s’ils sont aussi quelques-uns à se diriger directement sur le tarmac contempler les aéronefs et les deux fusées Ariane, ou vont retirer leur casque pour profiter des différentes animations audio et vidéo prévues au long de la soirée.

D’autres partent aussitôt explorer le Musée à la recherche d’indices et de réponses aux questions du jeu parcours De la Terre à Mars.

 

 

Toujours sur le tarmac, au pied d’Ariane V, l’Astro fitness (ou comment vérifier sa condition physique et s’entraîner pour devenir astronaute !), attire petits et grands et on ne peut qu’être admiratif devant l’énergie déployée, par tous ces (peut-être ?) futurs voyageurs de l’espace, compte tenu de la température ambiante qui dépasse encore largement les 30 degrés !

 

 

Bien que le ciel soit encore voilé, des candidats à l’observation du Soleil au télescope patientent pour accéder à la terrasse de l’aérogare.

Plus tard, la nuit étant venue et le ciel dégagé, Jupiter et Saturne font le plein et une très longue file d’attente se formera pour les observer, allant de l’escalier de la terrasse jusqu’au Mercure (l’avion évidemment). Les contraintes liées au dispositif sanitaire ont certes contribué à ralentir le débit, mais de nombreux visiteurs abandonneront, découragés et déçus. Pour les éditions à venir, un dispositif pour faire patienter les visiteurs et les informer pendant l’attente, et éventuellement une inscription préalable avec un numerus clausus par créneau horaire, seraient garants du plein succès de cette activité phare, qui attire un très grand nombre de passionnés mais aussi de néophytes !

Côté écran géant, (installé de l’autre côté du tarmac derrière le hall Concorde), à compter de 21h30, la première conférence ExoMars 2022, à la recherche d’une vie martienne, séduit nombre de personnes. Mais c’est surtout le film Seul sur Mars de Ridley Scott qui fait le plein plus tard dans la soirée : de nombreux spectateurs sont assis, voire allongés à même le sol.

Sur la mezzanine du hall de l’Entre-deux-guerres, l’animation Jardin martien rencontre également beaucoup de succès, chacun voulant tester ses capacités de jardinier de l’espace et repartir avec quelques précieux grammes de terre martienne. D’ailleurs, l’animation s’interrompra vers 23h00 faute de cette rare matière première, bien qu’une petite fille dans la file d’attente, ait suggéré d’aller en chercher séance tenante sur la planète rouge !

Notre Ami Jacques Beaudeaux, accompagnateur-guide AAMA, ancien de l’armée de l’Air et d’Air France, nous conte sa soirée.

Ce samedi 8 août fut une chaude journée (38° !). Pourtant dès 18 heures les visiteurs faisaient la queue à l’entrée du Musée. Une fois entré un repérage des nombreuses attractions. L’immense plateau de cinéma en plein air et son écran géant, l’Astro fitness autour d’Ariane 5, un petit tour à la mezzanine du hall de l’Entre-deux-guerres pour examiner le jardin martien. Enfin sur la terrasse de l’aérogare les astronomes avaient leurs instruments de visée du Soleil.  Celui-ci se couchant vers 21h15, il est trop tôt pour voir étoiles et planètes.

 

Le Musée avait bien fait les choses, des casques connectés au système de sonorisation permettaient de choisir entre trois programmes dont la musique par les DJ « Martian Sound System » (pas trop mon style de musique !), ou des contes sur Mars pour les enfants mais aussi les conférences des étudiants de différentes écoles d’ingénieurs.

 

En attendant il fait chaud, un petit tour à l’Hélice : un sandwich et une bière cela devrait tenir pour la soirée.

Plus de place sur les transats ! Heureusement plus loin, dans le noir des barrières couchées font l’affaire et grâce à l’écran géant et au casque on n’en perd pas une miette.

Retour aux terrasses de l’aérogare, horreur une queue de plusieurs centaines de mètres ! Jusqu’à l’escalier d’entrée au Boeing 747 ! It’s too much.

Il est 22h30 et il y a encore des voitures qui arrivent ! Je rentre chez moi.

Un peu déçu que nous n’avons pas pu animer le hall de l’Espace, voire renseigner des visiteurs dans les autres halls. Nous le ferons la prochaine fois !

Jean-François Louis (AAMA)

Merci à Jacques Beaudeaux (AAMA) pour son récit.

Merci à Dénys Karakaya (AAMA) pour les photos.

Retour vers les actualités de l’AAMA et du Musée.

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